Un excès de stress au travail peut engendrer des maladies cardio-vasculaires ou des dépressions, ce qui engage directement la responsabilité juridique de l’employeur. Que faire pour le bien être au travail ?
Mal de dos, excès de stress, troubles
musculaires…, le manque de bien-être au travail peut avoir des conséquences
néfastes sur le travail lui-même. Pour agir en entreprise, il faut
permettre aux dirigeants de mobiliser des savoirs et des méthodes afin d’établir
une politique de qualité de vie au travail (QVT). Et ainsi d’accroître
la performance de l’entreprise…
1) Le bien-être est
une démarche qui se construit
Un management soucieux de développer une politique de QVT se doit de dépasser les idées reçues. Il s’agit à la fois d’informer et de former le monde de l’entreprise à ce sujet. Mais la mise en œuvre doit être adaptée au contexte, impliquante, engageante, réaliste et réalisable, mais surtout elle doit être structurée. Le bien-être au travail doit être rattaché à une démarche.
2) Le stress,
principale cause de mal-être au travail
Si le stress n’est pas une maladie, il
peut toutefois rendre malade. C’est un phénomène d’atteinte à la santé. En
d’autres termes, un excès de stress peut provoquer des pathologies telles que
des maladies cardio-vasculaires ou des dépressions. Et en cas de maladie
attestée pour cause de stress professionnel, l’employeur peut voir sa
responsabilité juridique engagée. La France est le premier pays en matière de
consommation de psychotropes. Or puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, il
s’agit d’envisager le management et les RH sous un angle préventif pour
valoriser le capital humain de l’entreprise. Ainsi mettre en œuvre des
politiques de QVT peut permettre d’endiguer les risques psycho-sociaux
(RPS).
3) Pas de performance économique sans performance sociale
Réduire le stress, c’est également
lutter contre l’absentéisme ou encore un taux élevé de rotation du personnel. Par
conséquent, des sources de coûts importants pour l’entreprise… et favoriser sa
performance économique.
Il est possible d’œuvrer en trois temps.
Le cadrage donne du sens à la politique menée, un diagnostic dresse
un état des lieux. Enfin, une phase d’action traite des
facteurs de risques et met en place la prévention.