Changer de job, trouver le job idéal… J’en rêve ! Mais pourquoi j’ai peur ?
Ca fait déjà quelque temps que vous vous ennuyez dans votre petit bureau, avec votre petit pot à crayon, votre badge, la carte de cantine, les places de cinéma pas chères grâce au C.E., les 45 minutes de rocade, … Au fond, ça commence à bien faire . Alors vous regardez chaque semaine les petites annonces. Chaque nouvelle année, vous vous dites que cette fois-ci, c’est la bonne, que c’est décidé, que vous changez de job; ou du moins que c’est le projet, que vous allez finalement envoyer votre cv à ces fameuses petites annonces.
Alors attention, je ne vous parle pas de « claquer vot’ dém », parce qu’elle n’a rien fait, elle. En plus, je suppose que vous n’avez pas gagné au loto ! Donc non, n’achetez pas encore le costume « gros poussin à plume et slip kangourou ».
Mais, et c’est tout à fait normal, il vous reste quelques freins qui vous empêchent de changer de job. Des barrières qui vous empêchent en tout cas de bouger. Quelles sont les raisons pour lesquelles on reste souvent prisonnier d’un job qui ne nous convient plus ?
Pourquoi est-ce que la perspective d’un changement de travail nous enthousiasme autant qu’elle nous tétanise ?
Et bien tout bonnement parce qu’on se traîne 3 boulets depuis la nuit des temps qui sont la confusion, la peur et l’habitude.
1/ La confusion. C’est vrai que parfois, on est tout simplement perdu. Tout le monde parle de donner du sens au travail, comme le dernier Graal, « la quête de sens ». Mais qu’est-ce que ça veut dire au fond ? C’est quoi en fait « mon sens » à moi ? Si je ne suis pas en mesure de l’identifier réellement, si je ne le nomme pas, je ne le trouverai pas ! Help…
2/ La peur est le deuxième boulet que l’on se traîne à longueur de journée. Nous avons un cerveau reptilien, héritage de l’homme et de la femme sauvage en nous. Au moindre changement, à la moindre nouveauté, la peur s’empare de nous.
En coaching, la théorie des petits pas permet de travailler sur des projets parallèles. Vous pouvez tester de nouvelles expériences avant de faire le grand saut. Une option sage en tout cas, qui permet d’amorcer le changement en sécurité.
3/ l’habitude, parce que ça rassure, aller au même magasin ou au même resto par habitude.
Cela me rappelle une histoire dans laquelle des petites souris habitaient un moulin et pouvaient manger leur repas chaque jour et au même endroit. Mais un jour, le moulin ferma, et elles se trouvèrent fort dépourvues. Face à cette nouvelle situation, il y a les petites souris qui se disent « il n’y aura plus de graines, il nous faut bouger, trouver à manger ailleurs ». Et il y a celles qui s’accrochent, qui reviennent tous les jours en espérant que les graines seront de retour.