JE PROCRASTINE, TU PROCRASTINES, NOUS PROCRASTINONS
Avant de commencer, je dois vous avouer que j’ai moi même procrastiné avant de rédiger cet article.
Comme je vivais cette procrastination comme une source de culpabilité et de stress, j’ai donc décidé ce matin de me poser pour réfléchir aux raisons.
1- il y a toujours quelque chose pour me distraire
Une notification sur mon portable, le chat qui réclame à manger, le chien qui demande à sortir, le facteur qui livre un colis, le lave linge qui bipe pour m’inviter à étendre le linge, une fois dehors je vois des mauvaises herbes à arracher, et finalement je vais voir mon cheval, etc…
2- quand ce sera urgent, je m’y collerai
Mouais, et qu’en sera-t-il de la qualité ? Et c’est quoi mon besoin d’urgence par rapport à celui de l’importance de vous rédiger cet article ?
3- en fait, j’ai la frousse
J’ai peur de foirer, que ça ne vous plaise pas, que ce soit trop détaillé ou pas assez… Donc je repousse la « chose » pour éviter la confrontation. Alors qu’en général, tout se passe bien.
Voici donc mes 3 principales raisons identifiées ce matin face à cette procrastination.
Or, mettre le doigt dessus m’a au moins permis de rédiger cet article.
Procrastiner n’est pas agréable, et lorsque je le fais, je me sens coupable. Lorsque je réussi à me contrôler, je suis fière de moi. Ce soir, je me feliciterai de mon action: Ce sera l’un des 3 kiffs de ma journée !
Demander à un procrastinateur de faire ce qu’il a à faire, c’est comme dire à une personne cliniquement dépressive: allez, aie le moral !
Je/tu nous devons le faire uniquement si nous sommes réellement prêts, si on a identifié les sources et les moyens de les contourner.
Le coaching peut vous aider à comprendre vos mécanismes de procrastination, à prendre conscience de vos peurs, à identifier vos leviers personnels pour vous mettre en action.