Travailler dur, ça paie. Mais à partir de quel moment passez-vous de l’ambition saine au workaholisme ?
Charles de Gaulle disait « la vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou »
Le chercheur Bryan Robinson a une façon très intéressante de faire la différence entre un workaholic et une personne normale : La personne normale rêve de faire du ski pendant qu’elle travaille, alors que le workaholic rêve de travailler pendant qu’il fait du ski !
Qu’est-ce que le workaholisme ?
Selon Wikipédia, un bourreau de travail désigne une personne qui a développé une forme de dépendance au travail. Dans sa forme extrême, cette dépendance peut être fatale. Certes, on parle de syndrome d’épuisement professionnel, de burnout. Mais bien plus qu’une dévotion au travail, le temps de travail démultiplié d’un workaholic se fera au détriment de sa santé physique, de sa vie sociale, familiale et de son temps libre.
Êtes-vous obsédé par le travail ?
Le workaholic est facile à reconnaître. Il ne lâche jamais le morceau, a de la difficulté à déléguer. Il a aussi tendance à tout vouloir transformer en travail, allant parfois jusqu’à choisir des passe-temps pouvant potentiellement devenir un business.
Ce qui distingue une ambition professionnelle saine d’une dépendance au travail, c’est le déséquilibre dans la vie de la personne. Quand elle s’investit dans son travail au détriment de tous les autres aspects de son quotidien (famille, amis, loisirs), il y a un problème !
Pour un workaholic, il peut être difficile de ralentir. Il aime mettre les bouchées doubles au travail et en faire toujours plus. C’est souvent bien vu par la hiérarchie. La personne peut même se sentir valorisée, heureuse, stimulée intellectuellement, fière de sa capacité à relever des défis. Ça peut être très positif, au début… Jusqu’à ce que…
Les signes de surchauffe
Or vient un moment où le corps et l’esprit ne peuvent plus suivre la cadence. Les gens qui travaillent beaucoup ne se rendent pas compte du stress qu’ils s’infligent, justement parce qu’ils sont occupés à travailler… Mais à la longue, ça finit par user, épuiser toutes les ressources et l’énergie. Sans recharger. Ils développent alors des problèmes de concentration, de sommeil, d’irritabilité, ou des symptômes physiques, comme des problèmes de digestion, une faiblesse face aux virus, des maladies de peau, voire des maladies plus profondes encore…
L’entourage sera le premier à s’en rendre compte. Parce que c’est celui qu’on néglige en premier. C’est alors surement le signe qu’il vous faut impérativement retrouver une vie saine et équilibrée.
