Le changement est une obligation pour l’entreprise, comme pour l’humain. S’adapter à son environnement lui même changeant, s’adapter à ses clients, aux tendances, aux technologies, à la réglementation, à la conjoncture, aux contraintes économiques et sociales, … Améliorer son organisation, se repositionner sur le marché, diversifier ses activités, …
Conduire le changement, c’est se mettre en mode projet, avec des objectifs clairement définis, partagés. C’est aussi et surtout mener ses équipes vers le résultat attendu.
Mais comment réussir une transformation ?
Donner du sens au changement
Avant de présenter comment arriver à bon port, il faut donner le cap ! Les objectifs doivent être clairement identifiés, définis, réalistes, réalisables, mais aussi partagés. A ce stade, le coach est une aide précieuse : au delà des savoir-faire, il apporte un regard distancié sur l’entreprise et les équipes. Il accompagne la réflexion globale en révélant les potentiels de chacun au service du collectif.
S’intéresser au facteur humain
Heureusement, les dirigeants et managers prévoient un volet concertation ; cette phase de dialogue demande du temps et de réelles qualités d’écoute. Le coach intervient en amont. Il travaille à la cohérence entre les nouveaux objectifs de l’entreprise et les valeurs des collaborateurs. Le coaching fait comprendre la nécessité du changement pour gagner le soutien et l’engagement.
Préparer le changement est essentiel ! Aller trop vite déclenche résistances, méfiance et désengagement des hommes ; et par conséquent perte de temps… Si les équipes ne se sentent pas associées, postures négatives, conflits, inertie, et parfois même mouvements sociaux seront autant de freins et d’obstacles dressés face au projet. Le coach jouera alors le rôle de pompier !
Intégrer les parties prenantes
L’entreprise évolue dans un écosytème. J’aime cartographier les parties prenantes ; analyser les acteurs en jeu, leur positionnement, leurs interactions, leur influence. Et ceci au sein de l’entreprise, comme avec l’extérieur (clients, partenaires, prestataires, politiques, etc). En effet, l’entreprise est un système dans un environnement lui même en mouvement et en interaction. Je considére qu’une réorganisation ne peut se faire sans écouter ses clients ou son environnement : ils ont eux aussi leurs craintes, leurs attentes, leurs propres changements, peut être même des idées nouvelles à apporter.
Les relais d’opinion sont également importants : ils sont consultés, écoutés, suivis par les collaborateurs. Partager le projet avec ces personnes, les convaincre pour qu’elles aient une position favorable, permet de faciliter l’adhésion au processus de changement.
Incarner le changement
Le dirigeant et son comité de direction doivent impérativement inspirer confiance pour convaincre et emmener tout le monde vers ce cap défini. Charisme et leadership sont des qualités qui doivent être reconnues. Là encore, le coaching accompagne les dirigeants et managers. Un travail personnel va leur permettre d’être en phase et de porter le processus de changement.
Savoir communiquer
Je fais ce que je dis et je dis ce que je fais. Cela parait évident, et pourtant.
Une bonne communication entre les dirigeants, les managers et les salariés est essentielle. Avoir un discours clair, écouter et montrer l’exemple. L’intervention du coach permet non seulement un regard extérieur, mais aussi la prise en compte de la dimension émotionnelle dans une communication qui peut malheureusement, à un moment, ne plus être audible par les équipes.
En amont du projet, communiquer clairement sur les objectifs, ses modalités, son calendrier, et la façon dont chacun va y être associé, contribue largement à la réussite du projet.
Ce réflexe de communication doit s’imposer tout au long du processus. Il faut encourager, rassurer, réaffirmer le cap si besoin, remercier, célébrer. Il est important de partager les résultats intermédiaires tout comme les réajustements apportés (particulièrement s’ils sont liés à la prise en compte des feedbacks de l’équipe). La communication permet à chacun de garder le cap.
Les conditions de réussite du changement reposent également sur la confiance qui s’établit entre le dirigeant et son coach.
Le dirigeant est accompagné dans la définition des objectifs mais aussi dans sa capacité à les tenir. Il sera invité aussi à se remettre en cause quand cela est nécessaire.
De son côté, le coach doit être capable de comprendre les enjeux explicites et implicites, faire partager son approche méthodologique et être en phase avec la culture de l’entreprise. Le coach doit établir une relation de confiance avec le dirigeant mais aussi avec ses managers.
Comme je le dis souvent, le coaching c’est aussi adapter ses comportements.
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