En début d’année, en même temps que les vœux, il est de tradition de poser ses résolutions. Faire du sport, faire les devoirs avec les enfants, prendre du recul sur telle problématique, être à jour dans ses papiers, etc…
On entend également beaucoup parler de la pensée positive pour attirer les bonnes vibrations.
Certes c’est une source d’apprentissage.
Sauf que, ce n’est pas si simple…
Ruminer, voir le verre à moitié vide, croire que la chance n’a décidément pas trouvé le chemin de votre berceau. C’est peut-être plus facile, cela demande un peu moins d’efforts.
Une dictature de la pensée positive ?
Il ne faut pas rêver. Car être positif tout le temps, jour et nuit, contrôler ses pensées afin qu’elles soient toutes optimistes, ce n’est pas possible. Ne culpabilisez donc plus de ne pas y arriver en permanence ! Parfois, nous avons aussi simplement besoin de nous rouler en boule sur notre canapé devant une émission télé du dimanche, avec une plaque de chocolat. C’est permis et vous avez le droit de broyer vos idées sombres en paix.
Pourquoi ? Parce que quand on vous dit de ne pas penser à un éléphant rose, que se passe-t-il ? Vous visualisez un éléphant rose. C’est un peu le même principe avec les pensées négatives. Si vous pensez poisse à longueur de temps, vous n’aurez que des catastrophes. Et un moral dans les chaussettes à la fin de la journée.
Apprendre en conscience
Penser positif, cela ne veut pas dire non plus voir tout en rose alors que ce n’est pas le cas. Mais il s’agit de considérer que ce que vous vivez, épreuves ou succès, est là pour vous apprendre quelque chose. Chaque expérience, réussie ou pas, peut vous faire grandir. Donc être positif, cela veut dire être actif et non passif.
Lorsque des expériences négatives vous arrivent, essayez de les accueillir comme une leçon qui vous permettra de progresser, voire d’éviter qu’elles ne se reproduisent. Nier serait contre-productif. Les erreurs sont sources d’apprentissage si vous prenez le temps et le recul de les analyser.
Comment s’entraîner ?
La pensée positive se travaille, comme un muscle ! Je sais, ce n’est pas facile. Tout comme les premières séances de sport apportent douleurs et courbatures.
Ne croyez pas que cela va venir du jour au lendemain. Il faut un petit peu d’entraînement.
Voici quelques pistes pour vous aider lorsque quelque chose vous contrarie:
Demandez-vous quels apprentissages vous pouvez tirer de cette contrariété.
Essayez de voir un aspect positif de la situation. Un embouteillage ? Vous pouvez écouter votre chanson préférée plusieurs fois ou vous mettre votre CD pour apprendre l’anglais. Votre train est en retard ? C’est l’occasion de parcourir votre magazine préféré. Le dîner est brulé ? Une petite dinette improvisée fera plaisir aux enfants. Une panne d’électricité, vous allez pouvoir passer une soirée à la lueur des bougies. Vous avez saisi ?
Ayez confiance. Parfois, les choses mettent du temps à se remettre en place. Ou ce n’est pas le bon moment. Parfois, elles prennent une forme inattendue. Voire vous apportent quelque chose de mieux ultérieurement, un cadeau caché.
Changez votre regard sur ce qui arrive. Relativisez. C’est souvent une question de perspective.
Sans pour autant se raconter des histoires ou se voiler la face, les événements négatifs font partie intégrante de la vie. Les rejeter ne les fera pas disparaître. Acceptez de les traverser. Si vous partez du principe que vous pouvez apprendre de chaque situation, vous allez construire une attitude plus optimiste.
Si vous avez besoin de prendre du recul pour analyser la situation, prendre conscience de vos ressources, et traverser au mieux vos épreuves, le coaching peut vous aider.
PS : Ma petite astuce positive attitude : chaque soir, lister les 3 kiffs du jour. Essayez ! Vous verrez comme c’est bon de s’endormir sur des sensations positives…
